Réservation d’hébergement et matériel d’observation astronomique
Casa Astro La Palma est le lieu de rendez-vous incontournable des astronomes… et de tous les curieux du ciel
L’ Astro-tourisme, des vacances qui associent la passion de l’astronomie à la découverte touristique de La Palma… Une île pas comme les autres…
C’est sur les hauteurs du hameau de Las Tricias - côte nord-ouest de l’île - à 950m d’altitude (pour observer le ciel mieux vaut être au plus près !) que nous vous accueillons dans une vaste propriété et mettons à votre disposition un charmant appartement avec accès individuel. Une location de vacances à l’esprit chambre d’hôte pour venir vous ressourcer loin de l’agitation du monde moderne et de la pollution lumineuse des centres urbains.
Comment appréhender l’observation astronomique
Sous le mot “Astronomie” se cache plusieurs états d’esprit et manière de l’aborder.
Observer le ciel dans ces conditions, c’est bien moins compliqué qu’il n’y parait… il suffit de lever les yeux au ciel et à la nuit tombée, le spectacle commence…
Pour l’astronome amateur et affûté, cela peut se faire au moyen d’un instrument de plusieurs manières possibles :
La première très rigoureuse fera l’objet d’un programme d’observation établi
Particularité du ciel diurne
Si le ciel nocturne de La Palma est réputé, il est plus rare de lire des articles mentionnant une particularité de son ciel diurne. C’est ici un cauchemar pour le météorogiste amoureux des nuages car il y en a quasiment pas sur la côte Ouest abritée des alizés (sauf développement orographique). Et comme le survol aérien de l’île est interdit par la « Loi du ciel », le ciel n’est zébré d’aucune traînée de condensation. Mais ce qui frappe le plus même avec un référentiel d’Alpes du Nord (France), c’est ce ciel uniforme d’un bleu intense plutôt propre aux parties NW et N de l’île, d’autant plus remarquable qu’il est visible en toute saison. Quelque chose de tellement simple mais de plus en plus rare !
Un accueil amical et des plus chaleureux vous y attend ainsi qu’un accompagnement avisé dans votre découverte de La Palma.
3 formules de location de vacances (3 nuitées minimum) :
Location de vacances pour 2 personnes
Casa Astro La Palma vous accueille à Las Tricias, dans un cadre rural sur une propriété de 1,3 hectare, à 950m d’altitude.
Appartement duplex pour 2 personnes avec accès individuel, 30m², accès à la terrasse et au jardin, parking
Au rez-de-chaussée : Cuisine équipée avec 2 feux gaz, réfrigérateur, hotte, four micro-ondes
Accès à la terrasse orientée Est avec table et chaises, salon de jardin
Salle d’eau : douche, lavabo, wc
A l’étage : Chambre (une partie en soupente) avec 1 lit 2 personnes en 160cm, bureau
Equipements fournis
Micro-onde, cafetière électrique, grille-pain, bouilloire électrique, gaufrier, sèche-cheveux, glacière, table et chaises de jardin, salon de jardin
Draps et serviettes de toilettes fournis
Serviettes de plage fournies
Fenêtres équipées de moustiquaires
Pour les astronomes : accès direct à la plafeforme d’observation astronomique équipée 220v.
Wifi, Emplacement de parking.
A la NUITEE (séjour de 3 à 6 nuitées) // SEMAINE (7 NUITEES)
Hébergement pour 1 ou 2 personnes : 45 € // 275 €
Hébergement + location télescope
Dobson T300 ORION SkyQuest XT12i intelliscope : 70 € // 425 €
Hébergement + location monture équatoriale
Skywatcher AZ-EQ6GT : 65 € // 395 €
Le séjour ne peut être inférieur à 3 nuitées
Pour la confirmation de votre réservation nous vous prions de bien vouloir compléter le formulaire de contact.
Nous vous confirmerons la disponibilité sous 24 à 48h au plus tard.
Nous vous demanderons ensuite le versement des arrhes (30 % du prix total) sous 7 jours par virement bancaire.
Le solde (70%) devra être réglé au propriétaire soit directement à l’arrivée soit 3 jours avant l’arrivée par virement bancaire.
En cas d’annulation de réservation :
• à plus de 4 semaines (28 jours) avant la date d’arrivée : nous vous rembourserons la totalité des arrhes versés (déduction faite des frais bancaires)
• à plus de 3 semaines (21 jours) avant la date d’arrivée : 80% des arrhes versés (déduction faite des frais bancaires)
• à plus de 2 semaines (14 jours) avant l’arrivée : 50% des arrhes versés (déduction faite des frais bancaires)
• à moins de 2 semaines (- 14 jours) la totalité des arrhes sera conservée par le propriétaire
Horaires d’arrivée et de départ :
La location est mise à votre disposition à partir de 16h le jour de votre arrivée.
Le départ aura lieu au plus tard à 12h .
NB : Ces instruments ne peuvent être réservés qu’avec l’hébergement à Casa Astro La Palma.
Vos oculaires et filtres préférés sont les bienvenus pour venir compléter la liste des accessoires proposés
Tarifs location matériel
par nuit // à la semaine (7 nuits)
Dobson T300 Orion SkyQuest XT12i IntelliScope : 25 € // 150 €
Monture équatoriale Skywatcher AZ-EQ6 : 20 € // 120 €
J’ai choisi de proposer ce type de télescope à la location principalement pour les avantages suivants :
Caractéristiques optiques
L’optique est limitée par la diffraction (contrôlée à λ/4, λ /5 sur l’onde au star test) et collimatée.
Caractéristiques mécaniques
Autres caractéristiques
L’instrument toujours monté est déplaçable sur plateau roulant et c’est vous qui choisissez votre site. L’aide humaine est toujours possible : lorsque vous observez, je n’observe pas très loin…
J’ai choisi de proposer ce type de monture à la location qui me semble faire l’unanimité chez les astrophotographes. En voici quelques avantages :
Caractéristiques mécaniques
Caractéristiques électroniques dont système Go-To
Autres caractéristiques
Les jeux mécaniques sont réglés et l’électronique contrôlée, le viseur polaire centré.
50 ans, découverte de l’astronomie à 15 ans en même temps que la course à pied
Domaines astronomiques de prédilection : mécanique céleste, et tout ce qui gravite autour de l’observation visuelle du ciel (météorologie comprise). Volontiers orienté ciel profond. Observation avec un télescope Dobson 600mm
Ma devise : L’on ne voit rien clairement tant que l’on ne l’a pas dessiné…
● 1983…. Dès les premières années, je lisais goulûment les pages spéciales de Science&Vie écrites par Jean Lacroux (« La calculette de l’astronome ») et programmais sur mon petit ordinateur de poche ses algorithmes.
Ma première expérience fut la mesure de la position du soleil dans mon ciel local à un instant t de la journée. La fabrication d’un quadrant à pendule me donna la hauteur et ma boussole l’azimut. Puis la conversion à l’aide de mon programme informatique des coordonnées équatoriales (obtenues dans les éphémérides) en coordonnées horizontales me permit de jauger l’exactitude de mes mesures.
● 1987…. Maître informaticien dans l’aéronautique navale près de Quimper
● 1996…. Retour en montagne (région des Aravis en Haute-savoie) et mise en berne de ma carrière professionnelle au profit de mes 2 activités (Astronomie et course à pied). J’observe plus sérieusement le ciel profond au C11.
● 1998…. Membre de la Société astronomique du Léman
● 2000…. Découverte de la petite revue papier Ciel extrême. Grâce à Yann Pothier, je m’essaie au dessin du ciel profond. A ce titre, je me revendique « enfant de Ciel Extrême ». Je dépose mes premiers billets dans ce journal spécialisé.
Champion de France senior par équipe de course en montagne.
Mon premier dessin : le groupe de galaxies NGC 3190 au C11 publié dans Astronomie Magazine
● 2001…. Dessin au C14 puis aux grosses jumelles Miyauchi J45x141.
● 2003…. Rédacteur régulier dans Astrosurf Magazine depuis le premier numéro
● 2004…. Relevé quotidien des hydrométéores pour Météo France.
● 2010…. Découverte du ciel austral namibien grâce à Bertrand Laville.
Champion de France vétéran par équipe de course en montagne.
● 2008 à 2012…… 5 fois vainqueur du challenge haut savoyard de course en montagne
● 2012…. L’instrument et les chaussures changent, le ciel et les montagnes restent… Mise en oeuvre du T600 Desvaux/Grière.
● 2013 …. Publication de l’ouvrage ASTRODESSIN
● 2017…. Installation aux Canaries dans un coin préservé de La Palma, un peu plus près des étoiles. Le télescope de 600mm commence aussi une nouvelle vie…
Quelques uns de mes anciens articles publiés dans les magazines Ciel Extrême et Astrosurf
“ASTRODESSIN Observation & dessin en astronomie”
Astrodessin volumes 1 & 2 (éditions AXILONE-ASTROSURF, 2013). Livre astronomique de l’année 2014 (prix spécial Ciel & Espace)

Astrodessin volumes 1 et 2
Co-écrit principalement avec mes camarades Serge Vieillard, Fred Burgeot, Nicolas Biver, Rainer Topler et Yann Pothier.
Du travail de l’œil jusqu’au dépôt du grain de graphite, tout s’observe et se dessine dans le ciel. De la méthode mais aussi du savoir, comprendre la physique des objets célestes dans l’étroitesse de la fenêtre du visible. Richement illustré non seulement de croquis inédits mais de schémas explicatifs. Une œuvre personnelle au sein d’un collectif d’exception.
“Le meilleur dessin qui soit, c’est celui d’un objet mystérieux qu’on réalise à l’oculaire sans aucune idée préconçue, juste une vague connaissance de sa nature physique. Puis, lors du dépouillement, lorsque les sources iconographiques sortent de l’ombre et que l’on réalise que notre oeil ne nous a pas trompé, alors oui, un tel dessin exécuté d’un seul jet n’est-il pas la meilleure preuve visuelle?”
Astrodessin volume 1 – 1.1 Etats d’Âme, Fabrice page 15
“In big optics, the bubble is still an arc, the whole bubble is too much red to be completely visible…”
So, i decide to detect faint extensions around the bubble with low power. The UHC filter (HBêta, second alternative) is an aid to detection. The north area (the same visible as previously with C14) is well delimited (triangular shape). All the rest is very faint, luminosity gradients fall drastically. In fact, the further we move away from the arc, the more the blue-green footprint of ionized oxygene decreases. Don’t forget that this nebula is first a red object (= Sh 2-162).
When i try to analyse my drawing, i focus on a curious detail in the center of the bubble itself. There is a nearly stellar condensation just 20″ SW of the massive hot star (BD +602522) and it seems to stream out to the NW (fan shape). This is my interpretation of cometary knots (Hydogene is here enough intense to sensitize my eye).
Dessinée sans la connaître sous d’excellentes conditions, cette nébuleuse planétaire dans Cassiopée mérite vraiment un détour appuyé. Son contraste assez marqué nécessite un grossissement fort sans besoin de filtre interférentiel. Il y a comme une forme en goutte d’eau et quelques nodosités sur le pourtour externe. Dessin au T600 x 940 et 1209x, powermate obligatoire…
Tout comme en imagerie, le suivi automatique reste essentiel pour pouvoir se poser de longs moments sur l’objet. Mais en dessin, il faut songer en plus au confort de l’observateur. Ici, j’ai opté pour un système un peu inédit : un tabouret réglable en hauteur disposé sur une longue passerelle elle-même réglable sur 3 niveaux. Je peux donc à la fois dessiner ou me mettre debout pour collimater le T600 ou bien encore changer de roue à filtre sans avoir besoin de déplacer la passerelle. Bien qu’ouvert à 3,55, la hauteur de regard pour un objet au zénith avoisine les 2 mètres 10 de haut… Dans ces conditions, l’escabeau inconfortable, solution primitive, me sert uniquement lors des nuits turbulentes.
L’observation de l’Eclipse totale de lune juillet 2018 eut lieu au Roque, en bord de route (Alt. 2235m) pour gagner en distance sur l’horizon.
La Palma étant située beaucoup plus à l’ouest que l’Europe continentale, la lune éclipsée était encore dans les lueurs crépusculaires lorsqu’on l’a enfin distinguée à l’oeil nu au-dessus de l’île de Tenerife. Puis pendant la seconde moitié de la totalité, le contraste augmentant, les couleurs étaient mieux tranchées dans les grosses jumelles. J’ai noté l’éclipse a environ 2 sur l’échelle de Danjon alors que je m’attendais à plus sombre pour une éclipse bien centrale. Cela peut s’expliquer par le fait que c’était une éclipse “apogée”.
Les trois images successives ont été réalisées directement à l’oculaire des Miyauchi 45 x 141. Seul le cliché de gauche, au rendu très sombre, n’est pas représentatif de la vision plus claire de la lune à ce moment-là.
Vídeo timelapse de l’éclipse de Lune du 27 juillet 2018 captée depuis le Teide à 3500 m d’altitude, enregistrée pour l’”Instituto de Astrofísica de Canarias (IAC)
En observation astronomique, il est une discipline un peu à part, celle de traquer les très fins croissants lunaires, qu’ils soient juste avant ou près la Nouvelle Lune. Ici, ce sport peut être pratiqué seulement le soir donc intéressant les très jeunes Lunes, de part l’horizon parfaitement dégagé du sud ouest au nord ouest. De plus, les sites tropicaux sont naturellement favorisés puisque l’écliptique se dresse fièrement par rapport à la ligne d’horizon. Malgré tout, même avec une météo souvent clémente, les tentatives sont rares et la fréquence n’est que d’une poignée par année. Le croissant dessiné dans de grosses jumelles, âgé de 22h24mn, n’est plus qu’un arc tout morcelé et se trouve accompagné de la planète Vénus. La détection n’a pas été possible à l’œil nu, ce sera pour une prochaine fois…
Dessin pastel aux jumelles Miyauchi J25x141
A défaut de supernova dans notre propre galaxie, la Voie Lactée (cas rarissime), on trouve régulièrement de telles étoiles cataclysmiques dans les innombrables galaxies de l’univers. Celle-ci est de type I, c’est-à-dire sans signature de l’hydrogène dans son spectre et a été découverte début février quelques jours avant son maximum d’éclat. Très proche du centre galactique, elle peine à surgir du fond galactique et il faut grossir suffisamment pour la séparer convenablement. Le manque d’étoiles environnantes ne favorise pas non plus l’estimation d’éclat du moment (entre magv 12 et 13).
Dessin au T600 x 149 & 397x
Pris d’abord pour un amas ouvert puis pour une nébuleuse de type Cederblad, il est amas globulaire seulement depuis 1996, situé à plus de 80000 années-lumière de l’autre côté de notre Galaxie. Dans les rares nuits où seeing et transparence sont au rendez-vous, on peut tenter un début de résolution de l’amas, plutôt dans sa partie Sud. Deux très faibles points ressortent dans ces conditions mais celle dans l’extension Sud ne peut être un membre physique puisqu’elle atteint seulement magv 16,95. Ce dessin est profond jusqu’à magv 17,3. Le rougissement interstellaire dans cette partie du ciel reste un obstacle majeur.
Dessin au T600 x 470
Déjà âgée (créditée de 20000 ans), la matière gazeuse continue son expansion, va-t-elle finir par englober la faible galaxie d’arrière plan (MCG -3-13-58) située à l’ouest ? Heureusement, elle présente du contraste par endroits mais la bulle de gaz peine à se refermer. L’étoile centrale à magv 15,4 ne pose pas de problème particulier et a été pointée sans la connaître en même temps que les autres étoiles de champ. Je dédie ce dessin à mes camarades Laurent Ferrero et Yann Pothier…
Dessin au T600 x 88 & 119x + OIII
Si vous parvenez à discerner la partie SE de l’immense ceinture entourant Orion, ce sera bien le seul reste de supernova visible dans le ciel sans instrumentation ; les Dentelles du Cygne restant trop caduques. Le champ montre également la « facile » nébuleuse de la Rosette noyée dans la voie lactée d’hiver. Quelques échancrures semblent déchirer cette dernière. A noter qu’à La Palma, la voie lactée d’hiver rivalise d’éclat avec celle d’été visible dans les Alpes françaises…
Dessin à l’œil nu aux filtres HBêta + UHC
La phase de partialité n’était alors pas maximale et le couple Soleil-Lune a rapidement disparu derrière une couche atmosphérique très poussiéreuse. La concentration de poussière était de 67μg/m³ ce qui correspond déjà à une assez forte Calima . Ici, une nuit est considérée comme poussiéreuse à partir de 25μg/m³. Aujourd’hui nul besoin de filtre solaire pour profiter du spectacle !
Nébuleuse planétaire non loin de M11 présentant une enveloppe interne contrastée par endroits.
Dessin au T600 x 470 + OIII + UHC
Retrouvez ici les particularités météorologiques, ses spécifications ainsi que la qualité de transparence et de turbulence du site.
En début de soirée d’automne (fin septembre après le soleil couchant) la Voie lactée est bien redressée sur l’horizon. Notez également les brumes littorales et les lumières de Puntagorda ne présentant pas de dôme lumineux particulier. Cet horizon OSO assez lumineux n’est pas visible depuis la terrasse astro, le toit de la maison offrant un parfait bafflage.
Un peu plus tard dans la soirée, la Voie lactée encore bien présente amorce sa ronde. Le capteur est assez sensible pour enregistrer l’airglow de teinte verdâtre. L’auréole lumineuse sur la mer n’est autre qu’un bateau de pêche pratiquant une chasse nocturne distincte.
En milieu de nuit, le plan galactique s’affaisse un peu plus et laisse progressivement la place aux constellations automnales comme Cassiopée et Persée. Capella sur l’horizon NE nous rappelle que l’hiver sera bientôt là. L’étoile polaire, pas très haute sur l’horizon, se localise au dessus du bosquet de pins. La bande d’airglow s’individualise un peu mieux et courre tout le long de l’horizon nord.
Dessin comparatif d’un ciel atténué par des poussières en altitude (à gauche) contre un ciel standard sous très bonne transparence (à droite).
La région dessinée à l’œil nu représente les environs de la Tête du Dragon.
A gauche, dans la nuit du 27 juillet 2017, la température avoisinait les 26°C et l’hygrométrie 30%. La perte en magnitude visuelle dépassait alors une unité en plafonnant aux environs de magv 6 en vision indirecte à l’œil nu.
A droite, lors d’une nuit parfaite, la reprise de ce même dessin en complétant le tapis d’étoiles, la magnitude limite à l’œil nu avoisinait les magv 7 avec plusieurs max à 7,3. La Tête du Dragon était déjà sur le déclin donc on peut déjà prévoir une magnitude limite visuelle au zénith encore inférieure.
Plusieurs fois dans l’année, un masque de poussières en provenance du Sahara (le plus proche désert, le Sahara occidental est à 600 km d’ici) vient recouvrir l’archipel. Ce sont les alizés qui décollent les poussières sableuses du Sahara en les transportant à haute alt. Ces épisodes de brume sèche (ou brume rousse) durent généralement 3-4 jours (min 2, max 5-6 jours) et sont accompagnées par des vents plutôt SW. Ils sont plus sévères l’été (juillet, août et un peu septembre) et sont alors appelés calima. L’île est alors affectée par une couche presque uniforme s’étendant jusqu’à 5000m d’altitude. La concentration en poussières dépasse parfois les 100 μg/m3, la température ambiante d’au moins 35°C et les hygromètres bloquent à 10% d’humidité relative ! Un matelas d’air chaud se forme alors à environ 1000m d’altitude avec donc un maximum de chaleur à Casa Astro. Plus proche de la mer, l’atmosphère est moins suffocante mais la limpidité du ciel est encore pire.
A noter que mai et juin sont les mois de plus faible concentration d’aérosols hors tempêtes de poussières. Un seul point positif, le seeing diurne comme nocturne est le plus faible durant ces périodes sèches.
La photo satellite montre une plume de calima qui parvient quand même à atteindre les îles les plus occidentales. Les altocumulus sont jaunis, preuve que le mélange des poussières s’est opéré à plus de 4000m ; l’observatoire du Roque n’est donc pas épargné.
La bien nommée “Isla Bonita” ou “Ile verte” vous enchantera par la grande diversité de ses paysages et de son relief VERTIGINEUX. Si l’on y vient d’abord en raison de la beauté de son ciel nocturne protégé (Observatorio de los Muchachos), c’est en la parcourant en tous sens que l’on y découvrira des sites naturels magnifiques et mêmes pour les plus courageux des beautés bien cachées…
Le randonneur tout comme l’astronome y trouveront leur paradis loin de l’agitation du monde moderne.
La Palma peut se parcourir différemment en fonction de la capacité physique de chacun.
Les hôtes de Casa Astro La Palma seront bien situés pour explorer la partie nord-ouest de l’île…
Montaña de la Centinela, Juan Adalid (Garafia) :
La montagne de la Centinela fait partie de la Réserve Mondiale de la Biosphère de l’île de La Palma. Le paysage devient plus désertique et seuls quelques arbres Sabina (juniperus), Cardones et Agaves Bleues Tequilana viennent orner joliment ces paysages préservés aux allures de bout du monde. Chaque année début mai a lieu la fête de la Cruz de la Centinela, pélerinage incontournable pour tout résident de la Côte de Garafia.
Pour y accéder :
A LLano Negro, au niveau du KM 60 de la route principale LP1 prendre la direction de San Antonio del Monte puis tournez à droite direction JUAN ADALID (au niveau de SABORES DE GARAFIA : coopérative de vente aux particuliers de produits locaux bio : fruits et légumes frais ou séchés, cuir de fruits… et certains jours les gâteaux maison “sans gluten” de Carolina…un délice ! (ouvert du lundi au vendredi de 9h à 15h)
Suivre cette petite route pendant 7km et garez-vous sur le bas-côté. Commencez votre ballade en suivant l’indication “pisinas” inscrite sur la route et profitez du panorama jusqu’au promontoire de la montagne de la Centinela… Aller-Retour environ 2km
Le chemin (accessible aussi en 4×4 pour les moins sportifs) descend en direction des piscines naturelles de Juan Adalid. La dernière partie jusqu’aux piscines naturelles n’est cependant possible qu’à pied.
Depuis une altitude de départ approchant les 1000m, deux solutions sont possibles :
– Monter en forêt pour gagner un chemin de traverse ou continuer de grimper en altitude
– Descendre sous le village de Las Tricias pour rejoindre le fameux Camino Real de la Costa (GR 130).
On peut donc choisir suivant l’envie du moment ou suivant la protection au soleil que l’on désire (l’ombrage des pins ou l’aridité des figuiers de Barbarie).
Dans la région, il est impossible de trouver de longues parties plates, il faudra se satisfaire d’un relief accidenté. Comme l’île de La Palma fourmille de sentiers suivant un réseau bien structuré, il n’est guère de chemins qui n’aboutissent à nulle part.
Pour courir, il est préférable d’emprunter des chemins assez larges et donc dégagés. Les petits chemins vous feront ralentir par leur végétation galopante sur ses bords.
La plupart des sentiers sont bien stabilisés, non gras avec peu de racines mais sont souvent encombrés de blocs de pierre et de terre fine. Certains sont même pavés, ce qui est vite traumatisant dans les longues descentes. Aussi, les chaussures de trail sont de mises et vous garderez vos running légères de compétition pour les quelques grimpées sèches de l’île ; il y en a hélas très peu. Comme pour le vélo, il faudra s’économiser pour les grosses montées toujours présentes dans les circuits.
Prévoir aussi des réserves d’eau pour ceux qui ont l’habitude de s’hydrater à l’effort car les points d’eau sont inexistants à part les canalisations d’eau toujours présentes en altitude : vous pouvez toujours ouvrir les vannes mais vous recevrez un nuage d’eau pressurisée au visage, et chaude de surcroît car chauffée par le soleil.
Le matin et la toute fin d’après-midi semblent être les périodes les plus propices pour l’entraînement.
Après l’astronomie, la seconde passion de Fabrice Morat est la course à pied.
Certains des parcours ci-dessous pourront être réalisés en VTT pour les plus longs d’entre eux.
Les amateurs de courses Trail pourront également profiter de leur séjour pour participer à une compétition sportive à La Palma (calendrier des courses ci-dessous)
Cette petite boucle permet d’approcher le lieu touristique de Buracas dans sa partie supérieure seulement. Vous croiserez l’un des plus gros dragonniers du site, est-ce le plus vieux ? Après une longue descente sur la croupe d’un Barranco (Lomo de Los Barreros), vous emprunterez un moment la LP-114 puis une petite route en pente vous mènera jusqu’à un premier embranchement sur votre gauche. Vous serez alors sur le chemin de traverse supérieur de Buracas qui vous mènera directement sur le camino real pavé (GR130). Ce dernier remonte fort vers Las Tricias. Vous pouvez également emprunter la petite route voisine qui casse un peu la raideur de la côte.
Les parcours les moins techniques peuvent être effectués en VTT en pédalant
Ces circuits vélo sont des parcours “découverte” pouvant être réalisés en voiture.
Le relief est ici fortement accidenté ; le moindre tour affiche vite les 1000m de dénivelé sur des distances courtes. Toutes les grimpées sont dures avec beaucoup de murs (entre 15 et 25%) et assez peu de segments de récupération. J’utilise enfin le 36/25 alors que mes tours en Haute-Savoie (Alpes françaises) s’effectuaient à la limite en 36/23 (comme la finale de la Colombière côté Reposoir).
Fabrice Morat, astronome et cycliste
On parle peu du cyclisme sur route à la Palma. C’est une erreur car le plaisir de rouler est réel avec la douceur du climat et surtout la tranquillité sur les routes. Mention spéciale pour tous les circuits effectués au nord de Las Tricias. Il n’y a presque plus de voitures dans cette région sauvage et la qualité du revêtement est l’une des meilleures de l’île. J’effectue toutes mes sorties à l’aide de pneumatiques en section étroite (20mm) même sur les petites routes. Même mieux chaussé, il faudra absolument rester vigilant car il y a toujours un petit caillou par ci, une pomme de pin par là ou d’autres rencontres inattendues (chèvre). Mon conseil, ne pas relancer dans les descentes car ça s’emballe vite et la chute est toujours possible. Gardez vos forces pour les montées impossibles !
Fabrice Morat
Camino El Rito, 5
LAS TRICIAS
38787 GARAFIA
ISLA DE LA PALMA
m’écrire à contact@casa-astro-lapalma.com